L’espace culturel Quartier Mozart accueille l’exposition éponyme de cette camerouno-allemande.
Les arts plastiques se donne a voir dès ce mercredi, 16 Mars 2022 pour une période d’une semaine chez le cinéaste Jean Pierre BEKOLO à Mvog-Mbi. Issue d’une culture métissée, l’artiste surfe dans le réalisme. Sa peinture est une sorte d’émotion figurative du quotidien tel qu’elle le perçois depuis son enfance. D’où la prédominance des ton clair sur ses toiles. Selon Sita NGOUMOU, le choix « images_inees » comme thématique est simplement du fait que se sont des images qui se développent au fur et à mesure du processus. En il y’a un point de départ qui peut être l’expression de visage ou de corps après ça se compose petit à petit d’éléments graphiques sans se dévoiler complètement. L’exposition est une série constituée d’une trentaine de tableaux où apparaissent des personnes mis en scène. Levis BETSOGO est impressionné par la délicatesse avec laquelle l’artiste traite les formes, les détails et les plans en perspectives. L’ensemble est rehaussé par une application maitrisée de couleur qui créer une parfaite ambiance chromatique.
Mini biographie de l’artiste
Gynécologue de formation et de profession, Sita NGOUMOU est très tôt plongée dans l’environnement de l’art par le biais de ses grands-parents Ruth et Theo LANDMANN. Ces derniers ont laissé leur empreinte d’art sacral dans multiples églises et lieux de culte au Nord de l’Allemagne. Son père ethnologue et musicologue a crée un cadre normatif pour l’éclosion de ce talent a l’état brut. L’obtention d’un certificat de management culturel lui a ouvert la voie royal de l’univers de la création qu’elle côtois .De 2014 a 2021 elle participe avec succès a une série exposition en Allemagne son pays de résidence. A travers ses œuvres Sita NGOUMOU souhaite donner une image de positivité, d’espoir, optimisme, de gaieté aux êtres humains.
La sauvegarde l’héritage artistique et culturel familiale
Difficile aujourd’hui pour Sita et ses sœurs de porter le nom NGOUMOU. Car elles vivent a l’ombre artistique de leur père qui tant donné pour l’art au Cameroun et dans le monde. Malheureusement cet héritage voir ce patrimoine est voie de disparition. Pour le ressusciter, la fratrie féminine des NGOUMOU a décidé de mettre sur pied un projet baptise « Afrotopos » Une sorte de laboratoire qui permettra de se réinventer, de se recréer et perpétuer le travail de leur papa qu’on a commencé a oublié. Le projet en réflexion sera une sorte de rencontre culturelle où vont se côtoyer tous les arts. La cible se veut pluriel . D’autant plus qu’il est impératif quitter des considérations selon lesquels art est réservé a l’élite
Thierry EDJEGUE
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