Les artistes camerounais peinent à jouer devant leurs publics, une situation préjudiciable à plusieurs facteurs.
Difficile de dire avec certitude à quand remonte le dernier spectacle grand public au Cameroun , chanteurs , musiciens et autres créateurs des oeuvres de l’esprit écument plutôt les scènes internationales avec des réussites à géométrie variable. Après le succès de son concert de l’Olympia de Paris du 10 Septembre 2022, lady ponce annonce pour Décembre 2022 , un concert grandiose au palais des sports. C’est l’une des rares date de l’agenda culturel de cette fin d’année. Voir des artistes camerounais en tournée nationale ou en concert ressemble à une véritable épreuve de nerfs. Que se passe-t-il ? ? Pourquoi le choix des shows-case? Qui et comment s’organise les spectacles à l’étranger ? A qui peux-t-on imputer a faute ? Aux artistes , État ou aux promoteurs culturels??
A la racine du mal
L’absence de concert locaux est un sérieux problème qui déforme les artistes. Absent aussi des studio ils sont devenus spécialistes des directs sur facebook et autres groupes whatspp pour diffuser injures et aigreurs. Normal se sont les concerts qui les mettent au travail. Les poussent à travailler , à se réinventer voir se surpasser.
L’amateurisme dans lequel baigne l’univers de l’art encourage cet état de choses. Très peu d’artistes possède des équipes professionnelles constituées de manager, agent et attaché de presse au minimum. Ceux qui en ont ne maîtrise pas le job. Résultat des courses il n’a pas de perspective d’avenir ou projection sur la carrière de l’artiste. On enchaîne des singles sans promotion ou rencontre direct avec son public par le biais d’un spectacle. Les réseaux sociaux aidants ils se séduisent. Champion des faits divers , ils brillent par un activisme qui ternissent l’art. Une attitude qui ne leur rend pas vendable auprès du public selon les organisateur. » Comment voulez-vous organiser un concert avec pour tête d’affiche un artiste qui tous les week-end fait la unes des snacks bar et autres boîtes de nuit??? Les artistes camerounais négligent leurs images ce qui complique les choses pour les spectacle grand public » nous a confié Achille T un promoteur culturel
La partition de l’État dans cette symphonie
Garant de la politique artistique et culturel, le ministère des arts et de la culture reste attentiste. Les promoteurs culturels quand à eux cri à l’abandon. Détenteur de licence ou pas ils ne sont pas accompagnés par les pouvoirs publics. Aucune exonération fiscales ne leurs est accordée alors qu’ils investissements dans ce secteur névralgique. Les pouvoirs publics laissent prospérer un désordre dans le domaine. On ne sait pas qui est qui ? Et qui fait quoi? Voilà comment des individus à la moralité douteuse spolient le peuple en leur miroitant un concert et le jour-j rien. Abusé et méprisé le public est méfiant.
Que dire des infrastructures au pays de manu Dibango. Ils sont presque inexistants. A Yaoundé le palais des sports constamment sollicité présente des problèmes de sonorisation et scénographie. L’absence d’espaces dédié pour les concerts et autres spectacles est un frein à la tenue des concert locaux.
T.E
Leave a comment