Le cap de fin de la 26eme édition de ce festival donne l’occasion de s’interroger sur cette initiative qui s’effrite au fil du temps.
Placé cette année 2022 sous le thème : « le cinéma, un art total », le festival Écrans noirs s’est imposé au fil des années comme l’une des plaques tournantes du cinéma africain. Seulement ce rendez-vous culturel international entre cinéastes et amateurs de cinéma est en passe de devenir la plus grande déception africaine. Entre problèmes de logistiques, soucis de programmation , management des ressources et non respect des closes avec les partenaires et autres invités le festival Écrans noirs n’est plus que l’ombre de lui même. Beaucoup avaient espérer des changements notoires avec le passage d’écrans noirs en association d’utilité publique. Hélas ils ont très vite déchanté. Il devient urgent pour l’omniprésent délégué général et son équipe de repenser ce festival qui se distingue de plus en plus dans son parution sur les colonnes des faits divers de la presse .
Résumé de l’ACT 26
L’edition 2022 s’est tenu sur 8 jours, donc du 1er au 8 octobre 2022. On a noté avec des fortunes diverses un ensemble d’activités. Notamment des projections cinématographiques, colloques internationaux, ateliers, Masterclass . Pour Bassek Ba Kobhio, « nous voulons que ce festival, qui est un festival africain, mais qui met l’accent sur le développement du cinéma en Afrique centrale, permette des avancées sur le plan entrepreneurial, commercial, industriel. C’est la particularité de cette édition avec le marché du film qui a réuni six pays d’Afrique centrale et d’ailleurs ». Comme chaque année des prix ont été remis durant la cérémonie de clôture .
Un mot sur le projet en lui même
Écrans noirs est un festival de cinéma africain, fondé en 1997 par le réalisateur Bassek Ba Kobhio, qui se tient tous les ans, à partir du mois de juin, à Yaoundé, au Cameroun.
Organisé par l’association Écrans noirs, qui a comme objectif la diffusion des créations cinématographiques de six pays d’Afrique centrale (Cameroun, Gabon, Congo, République démocratique du Congo, République centrafricaine et Tchad), le festival se veut aussi un espace de réflexion sur le cinéma et organise des colloques, rassemblant des professionnels, qui débattent sur des thèmes concernant les conditions d’exercice et l’évolution de cet art sur le continent africain.
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