Une journée entière a été consacrée aux artistes autochtones ayant fait le déplacement du Rassemblement artistique Bibu / ASSITEJ 2022.
La présidente de l’ASSITEJ dans son discours d’ouverture révélait déjà l’importance de la prise en compte des populations autochtones. Pour elle elles sont un vraie modèle de résilience. Venues
d’Aotearoa (Nouvelle-Zélande), d’Australie, de Taïwan, de l’île de la Tortue, d’Afrique du Sud et de Sapmi , les créateurs des œuvre de l’Esprit ont échangé le 19 Mai 2022 avec leurs pairs autour d’un verre. Outre le partage d’expérience, les artistes autochtones présents ont presté pour le bonheur de leurs convives.
Le combat sans fin des populations autochtones
La célébration de la journée internationale des peuples autochtones le 09 Aout 2021 avait pour thème : « Ne laisser personne de côté : les peuples autochtones et l’appel pour un nouveau contrat social. » Une thématique qui coïncide étrangement avec celle du rassemblement artistique ASSITEJ 2022 au festival BIBU qui est « Ne laissez personne de cote » Une façon pour les responsables d’exiger l’inclusion, la participation et l’approbation des peuples autochtones dans la constitution d’un système culturel et artistique présentant des avantages sociaux et économiques pour tous. Prés de deux ans âpres la survenue de la pandémie (l’Association internationale du théâtre pour l’enfance et de la jeunesse) ASSITEJ veut ratisser large pour son démarrage. D’où l’invitation adressé aux artistes typique autochtones pour prendre part aux assisses et bénéficier des même avantages que les autres délégués.
Le Salut de l’art pourrait venir des artistes autochtones
Selon les nations unies plus de 476 millions d’autochtones vivent dans 90 pays du monde, soit 6,2 % de la population mondiale. Les peuples autochtones représentent une immense diversité de cultures, de traditions, de langues et de systèmes de connaissances uniques. Ils entretiennent une relation particulière avec leurs terres et ont des conceptions différentes du développement, fondées sur leurs propres visions du monde et priorités. Une attitude qui influence difficilement leurs perceptions de l’art et de la culture que les nouvelles technologies et la superstructure ont déformé. Le contact permanent avec la terre et la nature permet aux artistes autochtones de rester originales. Ainsi dans un monde devenue un village planétaire évoluant a la vitesse de la lumière, les populations autochtones a travers pratiquent artistique et culturelle pourraient permettre a l’être humain de se réconcilier avec lui-même très loin de la technologie et ses dérivés.
Thierry EDJEGUE
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