Une unité de transformation des déchets plastiques verra le jour dans l’Extrême nord.
La banque mondiale met à disposition une somme de 170 millions de dollars pour cette affaire. Porté par le projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (Prolac), le Cameroun veut créer une structure de transformation des déchets plastiques en pavés écologique à Kousseri, dans l’Extrême-Nord du pays. Fini l’épisode de l’artisanal au sujets des pavés écologiques dans les villes de Yaoundé et autres par des mains inexpertes dans des conditions approximatives. Désormais c’est dans la ville de Kousserie que tout se fera. Car s’agit de produire des pavés écologiques moins polluants que ceux en béton. Ce qui rentre en droite ligne avec l’engagement du Cameroun de réduire de 32% ses émissions de gaz carboniques à l’horizon 2030.
Faisabilité du projet
Le coordonnateur du projet, Abicho Mahamat, vient lancer un appel d’offre qui va jusqu’au 04 Mai 2022 pour le recrutement d’une Organisation non gouvernementale (ONG) qui recevra ce mandat. En dehors de la création d’une usine, l’ONG devra former les jeunes de la ville de Kousseri sur les techniques de collecte et la valorisation des déchets plastiques en pavés écologiques ; organiser les campagnes de collecte des déchets plastiques en vue de réduire considérablement la quantité des déchets dans cette contrée proche du Nigeria. L’ organisation un atelier de formation et travaux pratiques à travers les démonstrations du processus de transformations en pavés écologiques fait partir de ces missions.
Le piège du plastique au Cameroun
En 2012, le Cameroun a rendu publique une décision portant interdiction de l’utilisation des emballages plastiques non-biodégradables de moins de 60 microns, laquelle décision est entrée en vigueur en avril 2014. Seulement son application pose de sérieux problèmes au quotidien. L’Etat semble essoufflé par cette lutte. La construction d’une usine de transformation des déchets plastiques pourrait être une solution a la problématique du plastiques qui causent des dégâts irréversibles dans l’environnement et sur la santé des populations
Thierry EDJEGUE
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