Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique, a procédé le 27 décembre, à la réception et à la mise en service effective du Centre d’hémodialyse de l’hôpital Régional de Ngaoundéré.
C’est la fin d’un véritable calvaire pour une masse considérable de patients qui ont été obligés pendant de très longues années, de partir des coins les plus reculés de la partie septentrionale du pays, pour pouvoir bénéficier d’une prise en charge de qualité dans les formations sanitaires de référence. Lesquelles sont situées pour la plupart dans le Sud du pays, avec le risque de rendre l’âme pendant le voyage.
Évalué à environ 500 millions de FCFA, ce projet a été entièrement financé par le Budget d’investissement Public. Cette infrastructure est un souhait du Chef de l’État en décembre 2007. Face à la lenteur dans la réalisation du projet, Manaouda Malachie décide en 2021 de donner une nouvelle dynamique en résiliant l’ancien contrat pour faire confiance à une nouvelle entreprise de construction. Une détermination de tous les instants qui fera oublier aux populations les huit années d’attente.
Dixième région à disposer de cette infrastructure spécialisée et hautement recherchée, Ngaoundéré ne cache pas sa joie. « Notre gratitude va a l’endroit du président de la république qui a enfin tenu tenu sa promesse ce jour » Va laisser entendre un habitant de la localité
Précisons que, la pénurie de kits de dialyse a longtemps représenté un maillon faible pour le système de santé camerounais. Selon des chiffres officiels, l’Etat du Cameroun dépense en moyenne quatre milliards de Fcfa par an pour la prise en charge des malades souffrants d’insuffisances rénales.
T.E
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