L'université de Douala sort du noir

Après deux semaines sans énergie électrique, quatre sites de l’Université de Douala retrouvent la lumière.

Université de Douala

L’entreprise en charge de l’énergie l’électrique ENEO Cameroun est revenu en de meilleurs sentiments envers son client étatique. Elle prévoit alimenter pour deux semaines à partir du 3 Octobre 2022 le Campus. Une période qui coïncide avec la rentrée académique. Les responsables d’ENEO explique leur geste ainsi le temps que » le paiement par l’Université de Douala hormis les ordres de virement déjà en cours, de l’intégralité de ses factures dues allant du 1er Janvier au 31 Août 2022 » soit effectué. Ou que l’institution universitaire publique s’engage dans des négociations.

L’épée de damoclès demeure sur l’Université de Douala

ENEO réclame à ce client selon sa correspondance du 22 Août 2022 une somme de 1 837 785 858 Francs CFA. Elle menace d’opérer une nouvelle suspension si son client ne réagit pas favorablement à sa « nouvelle main tendue » à travers ce rétablissement provisoire de deux semaines. Un des responsables d’ENEO rencontré par le journal Cameroon -info.Net indique que c’est « une porte ouverte aux négociations dont ENEO est fortement partisan ». Son employeur n’a pas aimé le « silence servi à ENEO par l’université malgré les approches multicanales entreprises » C’est donc une affaire à suivre.

Les pertes orchestrées par la coupure de l’énergie l’électrique

La suspension brutale de l’énergie électrique à l’Université de Douala a plongé ce campus dans le noir au propre comme au figuré. L’administration fonctionnait au ralenti. Que dire des département de sciences et autres où des travaux ont été simplement interrompus. Le processus de pré-inscription en ligne a pris un sérieux coût. Le petit commerce à l’intérieur et autour du campus a connu une baisse drastique en terme de rendement suite à l’absence d’énergie électrique. Selon une des sources concordantes au sein de l’entreprise en charge de la distribution de l’électricité. « le non-respect du paiement exigé ainsi que l’absence de tout engagement formel de l’Université sur le reste de la dette dans les délais impartis, entrainera à nouveau la suspension de l’Université en fourniture électrique . «  On n’est visiblement pas sorti de l’auberge.

T.E

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