En effet, de nombreuses personnes se sont indignés contre la mort de ce dernier. Les hommes de médias, de la société civile, et même les artistes ont estimé qu’il s’agit d’un mort de trop. Face à cette situation qui met en péril le travail de journaliste au Cameroun, Dénis KWEBO, président du SNJC, très connu pour sa lutte contre la liberté de la presse dans le pays, a d’ailleurs confirmé que ce jeune journaliste est « décédé à l’hôpital militaire de Yaoundé ou il a été transféré après plusieurs mois de torture. »
Ce jeune journaliste avait été arrêté par les forces de sécurité, qui le soupçonnait d’être, un indique des forces séparatistes, qui mènent depuis plusieurs années une vive résistance contre les institutions de la république. Une guerre sans merci pour la sécession, qui a coûté la vie à plusieurs Camerounais, et a occasionné le déplacement de nombreux autres habitants des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Selon équinoxe TV, et Denis Kwebo, il a été torturé à plusieurs reprises, ce qui a causé les multiples blessures.
Malgré cette accusation, le président du SNJC, estimant qu’un journaliste a le devoir et le droit de faire son travail sans prise de position, a exhorté les journalistes du Cameroun à se « mobiliser pour répondre au mot d’ordre que le SNJC et CAMSEJ vont annoncer dans quelques heures » . Peut-on lire sur son compte officiel twitter.
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