La tenue durant trois jours la convention nationale sur cette thématique est assez révélatrice de l’ampleur de la situation
La tenue du grand dialogue national en 2019 et l’ensemble des résolutions prise par le gouvernement pour contenter les citoyens de la partie anglophone semblent n’avoir pas porté de fruit. La résurgence de Boko haram dans le grand Nord avec son horde de victime et l’instabilité dans la sous-région avec pour corolaire la crise socio-sécuritaire à l’Est fait du Cameroun un pays particulier. Attaqué de toute part l’Afrique en miniature semble vivre dans une paix précaire et une stabilité frileuse. Soutenue par la fondation Friedrich Ebert Fondation, 38 organisations féminines de la société civiles ont tenue au palais des congres de Yaoundé la première convention des femmes pour la paix. Pour Yvonne MUNA le grand défi était de se réunir pour dissiper les préjugés selon lequel les femmes ont du mal à être ensemble mais aussi rendre audible leur voix en tant que celle qui payent le lourd tribu dans les confits armes.
Plaidoyer féminin pour une paix durable au Cameroun
Marie Thérèse ABENA ONDOUA , ministre de la promotion de la femme et de la famille qui a assisté aux travaux de clôture le samedi 31 Juillet 2021 a bien enregistre les résolutions pour les transmettre à qui de droit . D’où son satisfecit : « Ce n’est que le commencement d’un long processus. Cette fois, les femmes ont pris les choses en main et des changements pourront être visibles. » Venues des quatre points cardinaux du pays plus de 1000 femmes ont accordé leurs violons pour dire stop aux conflits internes en cours. Entre exposés, témoignages et partages expériences elles ont pris un certain nombre de résolutions qui peuvent changer le cours de la vie. Il s’agit entre autre de :
• Mettre fin aux hostilités, immédiatement et de manière permanente,
• Donner sens à la campagne de l’Union Africaine a <<faire taire les armes>>,
• Poursuivre le dialogue continu et inclusif qui aborde des questions fondamentales autour de la paix, la solidarité et de l’humanité,
• Créer des centres supplémentaires et renforcer les centres existant de soutien social et traumatisme ,
• Rendre fonctionnel et réactif aux conflits les centres de désarmement, de démobilisation et réarmement.
Thierry EDJEGUE
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