C’est grâce au Centre régional africain d’administration du travail (Cradat) dont le siège est Cameroun.

L’opportunité de la tenue le 03 novembre 2021 de la 43e session ordinaire du Cradat par visioconférence à Yaoundé donne l’occasion de s’intéresser à cette institution. Le pays siège assume bien son leadership en réalisant plusieurs investissements notamment : la réhabilitation du bloc administratif et de la bibliothèque ; la rénovation de l’amphithéâtre et des bureaux de la scolarité ; la restauration des réseaux téléphonique et informatique ; l’aménagement du restaurant et du parking ; la réhabilitation des salles de classe ainsi que la construction et l’équipement d’un bâtiment destiné à renforcer les capacités d’accueil des apprenants.
Historique de cette institution
Né en 1969 des cendres du Centre de perfectionnement des cadres de l’administration du travail (CPCAT), le cradat se bonifie avec le temps. Composé de 18 pays francophones d’Afrique, la structure est en pleine reforme. D’où cette prescription de Grégoire Owona à Arsène Armand Hien ,le nouveau directeur lors de sa prise de fonction : « vous devrez susciter le désir des États à s’investir davantage dans le fonctionnement de ce centre ». À ce jour, les contributions statutaires des États membres de l’ordre de quelques dizaines de millions de FCFA ne sont toujours pas honorées. « Il faudra aussi continuer à multiplier les partenariats », a-t-il ajouté. Avec son statut d’organisme international a vocation régional, il assure la formation initiale et continue, la spécialisation, le perfectionnement et le recyclage des cadres dans l’administration et services public principalement dans le domaine du travail, de l’emploi, de la, formation professionnelle.
Cursus professionnel
Les offres de formation sont plurielles et adaptées au contexte africain. Le saut qualitatif opéré il y’a quelques temps permet de faire face aux influences des technologies de l’information et de la communication. Depuis 2012, un nouveau programme de formation en Licence professionnelle en sécurité sociale et en Master professionnel en GRH option sécurité sociale, est disponible grâce à un partenariat avec la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres). Cette trouvaille vient compléter le programme de formation en Diplôme d’études supérieures, spécialisée en gestion des ressources humaines (DESS – GRH). L’inspection au travail, sécurité et santé au travail, gestion des ressources humaines, sécurité sociale et droit du travail continuent d’attirer de nombreux jeunes africains à la quête d’une formation fiable conduisant à l’emploi direct.
Thierry EDJEGUE
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