Depuis plusieurs jours, les pays européens s’écharpent sur une nouvelle loi hongroise accusée de discriminer les personnes LGBT.
Cependant, le texte prévoit ainsi que « la pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans ».
Aussi, la Commission européenne, par la voix de sa présidente, Ursula von der Leyen, a déjà fait savoir sa préoccupation. Elle a prévenu qu’elle examinerait le texte avec attention. Parmi les 27, plusieurs chefs d’État ont réagi à ce texte, ce qui suscite la colère du Premier ministre hongrois Viktor Orban.
« La Hongrie n’a plus rien à faire dans l’UE » c’est la phrase, lâchée par le Premier ministre néerlandais Mark Rutte à son arrivée à Bruxelles pour le sommet européen. Une colère qui remet sur le tapis la question de la possibilité de retrait forcé de cet État membre de l’Union européenne.
En effet, la Hongrie était sous pression jeudi, accusée de discriminer les LGBT avec une loi dénoncée par la majorité des dirigeants des pays de l’Union européenne. Ils se sont réunis pour un sommet à Bruxelles. Déjà sous le coup d’une procédure pour violation de l’État de droit (qui a peu de chance d’aboutir), la question sur l’exclusion pure et simple de la Hongrie de l’union européenne reste un mythe.
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