Ces derniers s’opposent à l’élargissement de l’IUTS (impôt unique sur les traitements et salaire) sur leurs primes et indemnités. ‘’Depuis 4 mois, j’attends de faire mon dernier devoir et quitter Koudougou. Me voici bloqué ici en train d’appauvrir mes parents qui m’apportent de quoi subsister’’, s’insurge un étudiant. Et un autre d’ajouter qu’il attend juste la délibération pour rejoindre sa famille.
Des étudiants attendent toujours la programmation de leur soutenance et d’autres des copies pour savoir si leur année ou semestre est validé. Après la présidence de l’université, les manifestants se sont rendus au haut-commissariat du Boulkiemdé pour y remettre une déclaration dans laquelle ils exigent la reprise de toutes les activités pédagogiques. ‘’Aujourd’hui cet impôt est en train de brader la formation de milliers d’étudiants et d’élèves. Face à cette situation, nous, délégués élus, avons initié cette marche pour interpeller l’autorité afin qu’elle prenne conscience des difficultés et trouver une solution à ces problèmes pour que nous puissions reprendre sereinement les activités pédagogiques‘’, peste Kolé Aliou délégué de UFR LSH.
Les manifestants refusent d’accuser les enseignants qui portant boycottent ces activités. Selon eux, c’est le gouvernement qui est à l’origine de cette situation et c’est à elle qu’il revient de satisfaire les revendications de leurs professeurs ou négocier avec eux.
C’est l’une des rares fois que des délégués des UFR (unité de formation et de recherche) mobilisent autant d’étudiants pour une manifestation. Des structures comme l’ANEB et autres ont promis s’investir davantage les prochaines fois si cette situation perdure.
Sabouna Ouédraogo
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