C’est le travail effectué par Georges ALEX AMBADIANG et présenté sous l’angle d’une fiction. Parue ce mois de Décembre 2020 dans la collection ‘’Sanaga’ ’des éditions IFRIKIYA, l’œuvre romanesque baptisée LES COMBATTANTS DE L’OMBRE met la femme au cœur des préoccupations centrales de l’humanité. Ce qui pousse l’auteur à dire ‘’ La femme c’est le feu.
Elle mérite respect et courtoisie. Voilà pourquoi, je lui donne un rôle primordial dans ce livre. ‘’Dans un récit de 88 pages, on découvre les histoires intrépides et incroyables de Nicole, jeune femme belle, tête pleine et bien faite qui quitte son pays natal suite au décès subit de 8 membres de la famille pour aller chercher bonheur ailleurs. Un bonheur qu’elle rencontrera après avoir été chassée par sa demie sœur, passée des nuits à la belle étroite, habitée chez des inconnues pour finir à la fois par décrocher un emploi très bien payé avec maison de résidence et voiture de service. Un confort qui lui permettra de rencontrer son amant devenu époux. Romeo qui lui fera un joli petit garçon qui porte le nom de Justice. Que dire de la sulfureuse Marlyse avocate de formation et de profession qui décide contre toute entente de transformer la vie de Tafari, l’ami d’enfance de Romeo en un véritable enfer, parce que celui-ci a décidé de lui tourner le dos après avoir découvert qu’elle est non seulement son ainée mais est déjà en phase de ménopause, chose que ne pas tolérer le jeune riche en quête désespérément d’enfants et de stabilité émotionnelle.
Ecris en 2005 et publié quinze ans plus tard, ce livre célèbre non seulement la résilience de l’être humain fasse aux vicissitudes que la vie qu’opposent, mais aussi aborde des thématiques telles que la sorcellerie, l’homosexualité, Corruption, injustice et la méchanceté avec une certaine facilite qui laisse préfixe le lecteur. On se retrouve dans un mélange d’intelligence entre la fiction et la réalité, par conséquent, il doit être lu avec dynamisme et non dynamique. Ce qui ne nous empêche néanmoins pas de nous interroger sur certaine partie de la trame de cette histoire. Notamment à la page 53, Romeo pendant son diner amoureux avec Nicole complète son histoire personnelle en faisant allusion au déboire de Tafari. Grande est notre surprise de constater qu’à la page 7, Romeo et Nicole sont informés de la première nuit que va passer Tafari derrière les barreaux. Est-ce un oubli ou une façon d’écrire /seul l’auteur ou éditeur pourra répondre.
Journaliste de formation devenue ingénieur d’affaire, Georges Alain AMBADIANG qui entre le Benin et la Belgique a fait la neige pour plusieurs hommes politique béninois et son déclic vient après la publication d’un de ses livres par une de ses personnalités sans son accord. Un auteur célèbre disait que le plus important n’étant d’écrire un livre mais de lui donner un nom, la maison d’éditions que cordonne Jean Claude AWONO s’est engagée à travailler sans relâche dans ce sens : » Les Éditions IFRIYA ont pour ambition d’apporter un souffle nouveau à une pratique éditoriale générale qui semblait laisser de côté de jeunes plumes pouvant assurer l’alternative à une littérature dominée par les classiques et les publications de nos auteurs à l’étranger. Un peu plus de dix ans après, le bilan est là : une bonne frange d’auteurs qui se sont imposés sur la scène internationale à partir du Cameroun et l’émergence d’une génération d’auteurs made in Camerounais and Africa qui mène une carrière locale intéressante>>
Thierry EDJEGUE
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