L’ancien membre du G20, un mouvement politique de soutien à Paul Biya, déclare aujourd’hui ne plus rien attendre du président de la République. Dans son intervention sur ABK Radio, il s’est aussi montré très hostile à l’idée d’une éventuelle arrivée au pouvoir de Franck BIYA.
Invité de Didier Kouamo sur la matinale d’ABK Radio, le président du NMP a évoqué les 40 ans au pouvoir du président de la république du Cameroun. Le fervent soutien du chef de l’état au cours de la campagne présidentielle de 2018 semble désormais peu enthousiaste pour la suite du mandat de Paul Biya à Etoudi. « Je n’attends rien de Paul Biya. Je m’abstiens pour qu’il y’ai pas le pire avec lui. Je sais que de lui il y’a un ensemble de choses qui ne peuvent pas venir » A déclaré le consultant permanent d’Afrique Média.
Interrogé par la suite sur l’éventualité d’une arrivée au pouvoir du fils du chef de l’état actuel, le leader politique s’est voulu catégorique sur le fait que Franck Biya ne doit même pas oser lorgner le fauteuil présidentiel. « Ce n’est pas une monarchie pour qu’après le père, le fils prenne le pouvoir. On n’est pas au Togo, on n’est pas au Tchad, on n’est pas au Gabon, on n’est au Cameroun. Je suis de ceux qui pensent qu’il ne doit même pas oser présenter sa tête après son père. Franck Biya est peut-être un gars bien dans la vie. Mais comme son père a géré 40 ans, il ne faut même pas qu’il pointe son nez parce que rien qu’à voir sa tête ça énerve les gens. Parce qu’on est en train de dire que comme le père a été, tu peux diriger. C’est une provocation des Fame Ndongo et des gens de Yaoundé. Ils testent, Ils provoquent les gens. Ahidjo n’avait pas d’enfants ? » a affirmé sur un ton ferme, l’homme politique.
Une posture similaire à celle de l’écrivaine Calixthe Beyala qui s’est elle aussi exprimée publiquement sur sa désapprobation quant à l’éventualité d’une transmission du pouvoir de père à fils au Cameroun.
Kevin Fotso
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