La gestion des ligues régionales met Samuel Eto'o dans la tourmente.

La gestion des ligues régionales met Samuel Eto'o dans la tourmente.

Faux et usage de faux, cas de corruption à ciel ouvert sous la houlette des présidents de ligue et ingérence malsaine de ces derniers dans les contentieux au sein des clubs, certaines ligues régionales sont de véritables machines à tuer la dynamique impulsée par Samuel Eto’o à la FECAFOOT.

L’alerte lancée il y’a quelques jours au sujet des dysfonctionnements observés au niveau de la Ligue Régionale du Littoral à donné de constater à quel point le mal est profond. Dans le cadre de la crise qui secoue le club mythique de l’Aigle Royal du Moungo, cette instance a contribué à une mafia orchestrée par l’équipe qui continue de diriger le club en violation des textes. La ligue regionale de football du Littoral est accusée d’avoir violé toutes les règles de jeu en validant non seulement une Assemblée Générale fictive sur lequel se retrouve la signature d’un certain vice president de cette ligue et elle a aussi réussi l’exploit d’imposer le très contesté Adolphe Nseke comme délégué du littoral à la Fecafoot malgré le courier qui leur presentait le nouveau bureau exécutif de l’Aigle Royal du Moungo élu au cours de l’assemblée générale du 8 avril.

Une situation qui a contribuer à envenimer de vives tensions et le courroux des populations dans la ville de Nkongsamba. Le prefet du département du Moungo a par la suite décidé d’interdire à L’Aigle Royal du Moungo de disputer ses rencontres dans la capitale départementale du fait de cet imbroglio entretenu par des personnes qui ont vocation à œuvrer à la bonne marche du Football Camerounais. Une véritable épine dans la chaussure de la FECAFOOT qui est désormais appelée à trancher à travers une décision de sa Chambre Nationale de Résolution des litiges attendue ce 03 juin.

Kevin FOTSO

Leave a comment

Send a Comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.