Ousmane Sonko et Marky Sall se livrent une guerre pacifique par médias interposés. Bien malin sera celui qui devinera l’issue de ce combat.
Depuis quelque temps, les tensions politiques sont devenues monnaie courante au Sénégal. Elles sont très souvent le fruit des abus subies par la population qui manifeste contre le pouvoir en place sensé la protéger.
Voyant les indicateurs au rouge, le danger en politique qui se dessine est que le pays pourrait être sans opposition dans un avenir proche.
Mais jusqu’à présent, il est à constater que, l’antagonisme entre le président Macky Sall et l’opposant politique Ousmane Sonko est visible surtout que chacun livre sa vision et version des faits. Choses qui donne la possibilité à l’opposant Ousmane Sonko de prendre un nouvel élan politique avec le soutien du peuple.
Retour sur le passé des protagonistes
L’histoire nous rappelle que pendant les deux dernières confrontations électorales , notamment la campagne des élections législatives de 2017 et présidentielle de 2019, la tension était légère aujourd’hui les deux hommes sont désormais opposés et se défient l’un et l’autre.
La divergence des points de vue à la veille du 8 Mars 2021
La divergence d’opinions est un signe d’une tentative de réconciliation. Mais on remarque que le Lundi 8 mars 2021 , l’opposant Ousmane Sonko, président du parti Pastef-Les Patriotes, et le président de la République du Sénégal M. Macky Sall, chef de l’État depuis 2012, se sont livrer à un combat médiatique sur des télévisions sénégalais s’exprimant, chacun de son côté, sur la situation politique du pays et surtout sur les manifestations citoyennes de la capitale et de plusieurs grandes villes qui ont mis en mal la stabilité et la cohésion sociale actuelle
En l’occurrence, L’opposant Ousmane Sonko s’exprime en ce sens que “Le peuple sénégalais est aujourd’hui plus digne que toute la classe politique […] Il faut garder cette mobilisation. Il faut même l’augmenter. Jeunesse, ce n’est pas le moment de faiblir. Continuons les manifestations pacifiques. Et aux forces de l’ordre, je dis: respectez le droit de manifester.“
On semble avoir atteint l’équilibre de la terreur entre les deux camps. D’où l’accalmie observée cette semaine. Vivement le peuple continue et reste le centre des préoccupations des hommes politiques quelques soit leurs bords.
Félix Mwanza
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