Sénégal : L’honneur d'un élu de la nation trainé dans la boue.

Sénégal : L’honneur d'un élu de la nation trainé dans la boue.

Accusé de viol et de ménage politique, sa carrière politique prend un sérieux coup.

Le feuilleton de l’affaire Ousman Sonko continue depuis plus d’une semaine maintenant. Les propos s’interrogent sur la question de crédibilité d’un député qui est accusé de viol et menace de mort.

Des pressions venant de toutes parts. La partie politique qui soutient le gouvernement en place, et l’opposition qui n’aménage pas la situation politique et social du pays. De l’autre côté la diaspora Sénégalaise à l’étranger n’est pas contente de la situation actuelle du pays et réagit en faisant des rassemblements et des mobilisations très active sur les réseaux sociaux au vue « du contexte sanitaire actuel car les rassemblements sont interdits. »

La position de la chambre basse du parlement.

À vrai dire, le système judiciaire ne fait pas marche arrière en agissant selon législation en vigueur, afin de faire chuter l’immunité du mis en cause qui leur a donné beaucoup de fils à retordre au vu de sa popularité dans les rangs des Sénégalais nationaux et internationaux qui acclament et réclament haut et fort son innocence.

Dûment, une convocation est tombée ce mercredi 24 février 2021 à l’ensemble des députés pour examiner vendredi prochain la levée de l’immunité parlementaire de l’un des opposant farouche à l’actuel président.

Reaction d’Ousman Sonko,

Depuis sa résidence principale le leader des jeunes parle de complot à partir de sa page officielle de Facebook en disant ceci :  « Macky Sall et son complot. »

COMPLOT ! Ça y est, le mot est lâché, et de la bouche de son principal instigateur : Macky Sall lui-même.

Que peut-il dire d’autre lorsque que le Procès-verbal d’enquête de la gendarmerie, étayé par les témoignages et le rapport médical, après avoir écarté toute preuve d’un présumé viol, donne des pistes claires d’un sombre complot politique, maladroitement ourdi ?

Que peut-il dire d’autre lorsque sa vaste campagne de désinformation et de terreur n’a pas permis de convaincre l’opinion du mensonge et donner légitimité à son projet de liquidation ?

Que peut-il dire d’autre lorsque, dans un procès-verbal d’enquête de gendarmerie portant sur une affaire fomentée contre son adversaire il est clairement mentionné l’implication d’un responsable de sa coalition BBY ?

La simple mention de l’acronyme BBY suffit au classement de ce dossier grossier et au déclenchement d’une procédure en destitution contre lui, comme ce fut le cas pour le Président Nixon avec l’affaire “Watergate“ ;

Que peut-il dire d’autre lorsque son procureur a interrompu l’enquête dès lors que celle-ci s’acheminait vers la piste et la convocation probable dudit responsable de BBY, d’un médecin et d’un avocat cités dans l’affaire ?

Que peut-il dire d’autre lorsque l’État, dans une affaire supposée privée, kidnappe et isole la présumée victime, à l’insu même de son père et de sa famille qui sont sans nouvelle d’elle depuis le déclenchement de cette mascarade.

Blocus de l’opposition

Dans ce climat politique plutôt fragile, les forces de l’ordre ont interpellés et mis en prison l’activiste et le leader du mouvement Frapp, Guy Marius Sagna,pour des faits un peu flou qu’on lui reproche depuis peu. D’où cette déclaration d’un opposant :  » L’opposition ne lâche pas le morceau et réagit face à cette situation dictatoriale. »

Affaire à suivre…

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