À moins de deux mois du scrutin présidentiel prévu le 12 octobre 2025, l’Alliance pour le Changement (APC) a publié une déclaration officielle à la suite du rejet de la candidature de Maurice Kamto par le Conseil constitutionnel. Le communiqué, signé par l’Honorable Jean Michel Nintcheu, président du FCC et coordinateur national par intérim de l’APC, revient sur ce que le parti qualifie de « forfaiture historique » et évoque les perspectives à venir.

Une exclusion jugée arbitraire
Dans sa déclaration datée du 14 août, l’APC accuse le Conseil constitutionnel d’avoir « trahi la confiance du peuple camerounais » en écartant Maurice Kamto de la course présidentielle. Selon le parti, cette décision aurait été prise « à la demande et en coaction avec le RDPC, le Ministre de l’Administration territoriale, ELECAM et le Conseil constitutionnel », dans le but de neutraliser un candidat jugé menaçant pour le pouvoir en place.
Le communiqué dénonce une « injustice flagrante » et appelle les partisans du changement à « rester debout » et à ne pas céder au découragement.

Pas de négociation avec les candidats en lice
L’APC affirme n’avoir engagé « aucune discussion ni négociation » avec les candidats retenus pour l’élection présidentielle. Le parti qualifie toute information contraire de « ruse et manipulation », et précise qu’il communiquera sa position sur la suite du processus électoral « en temps opportun ».
Un appel à l’alternance démocratique
Malgré l’exclusion de son candidat, l’Alliance pour le Changement réaffirme son engagement en faveur de l’alternance démocratique, qu’elle considère comme « la seule voie capable d’épargner au pays le pire ».