Amer Kamer : "En 2025, ne soyez pas étonnés de me voir supporter Kamto"

Amer Kamer : "En 2025, ne soyez pas étonnés de me voir supporter Kamto"

C’est dans une sortie sur son compte Facebook que l’activiste pro-biya Amer Kamer s’est livré. Très remonté contre le gouvernement de Yaoundé, ce dernier n’a pas manqué de cracher ses quelques vérités alors que ses amis membres du groupe les patriotes l’ont convoqué pour parler à propos de la mort de Martinez ZOGO.

Tres connu sur la toile pour ses multiples réactions sur l’actualité camerounaise, l’activiste Amer Kamer a affirmé que « tous ceux qui ont soutenu Paul Biya dans la diaspora miserent ». Selon lui, le gouvernement camerounais n’est pas reconnaissant envers eux suite au combat qu’ils ont mené contre les activistes de la brigade anti sardinards qui continuent de réclamer le départ du président de République du Cameroun.

Amer Kamer n’a pas apprécié que certains activistes patriotes de la diaspora l’aient convoqué à une assise pour organiser une manifestation de soutien à Amougou Belinga, que beaucoup accusent de connaître quelque chose dans l’assassinat de l’animateur Martinez ZOGO. « Vous nous appelez que venez on va parler de Martinez ZOGO. Billy est où ? Billy misère au Cameroun. ». « C’est amer Kamer qui va venir parler de Martinez ZOGO ? Que ceux qui lui ont donné ces dossiers là, viennent le défendre » a t-il affirmé.

L’activiste très en colère dans sa sortie, a ajouté que « tous ceux qui ont soutenu le patriotisme en Europe n’ont même pas une brouette au Cameroun « , pour montrer à quel point ces différentes mobilisations dans la diaspora pour soutenir le président Paul Biya et les institutions ne les ont rien rapporté. « Le patriotisme c’est finit » a t-il précisé.

Plus loin, amer Kamer dit être à même de soutenir l’opposant Maurice KAMTO en 2025. « En 2025 soyez pas surpris de me voir soutenir KAMTO. Le premier qui m’apporte le chèque je serais avec lui ».

En somme, la diaspora patriote est plus que jamais divisée sur la question du soutient au président de la République et ses institutions. Le niveau de vie précaire de ces activistes pro-Biya, les font caresser l’idée d’aller voir ailleurs lors des prochaines échéances électorales.

Gilles Noubissie

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