Ces derniers temps le gouvernement camerounais,ploie sous le poids des grognes de toutes parts.
L’on se souvient de la grogne,il y’a quelques jours dans la région du Sud. Les usagers de la route Ebolowa -kribi passant par Akom II , s’étaient exprimés en mouvement d’humeur .En date du 28 septembre 2021 , ceux-ci ont bloqué le pont de la Mvila .De manière substantielle, les populations revendiquaient ainsi , l’amélioration de leurs conditions de vie. Il s’agit notamment de la construction de ce tronçon routier et l’électrification de cette localité.
Il faut tout de même rappeler que ,les promesses liées à la construction de cette route,date de Mathusalem. Ayant marre d’être instrumentalisés ,tel du bétail électorale, ces derniers , comme dans un état d’éveil véritable ,ont fait entendre leurs indignations. Espérant ainsi que le gouvernement de la république, soit attentif et réceptif aux revendications formulées par les populations du Sud Cameroun.
Ça ne décolère pas au centre
Les populations de Minta ,dans la haute sanaga , région du Centre ,ne sont pas les plus heureux. Leur colère arrive comme un vecteur d’insomnie,pour le premier ministre,Joseph Dion Ngute. Les habitants de cette partie du pays ,ont adressé une correspondance au premier ministre le 11 octobre 2021. ” Nous , chefs traditionnels de deuxième et troisième degré de Minta… Venons exprimer le mécontentement des populations de l’arrondissement de Minta… » Peut-on lire de ladite correspondance.
Il faut rappeler que,cette sortie est la conséquence de 17 années passées sans électricité. Cette situation désobligeante n’a que trop durée d’après le populations de Minta. Et le gouvernement de la république, via le premier ministre devra agir,pour résoudre ou tout au moins apporter des pistes de solutions.
Les mauvaises habitudes ont la peau dur
Il faut dire que , ce n’est que peut de revendications énumérées, face à celles dont le peuple camerounais tout entier pourrait formuler .
Les populations de extrême Nord, du Nord ,de l’Est ,pour ne citer que ceux là ,ne sont pas encore sorties de l’auberge. Le Cameroun est véritablement, mais alors , criminellement sous développer . Les zones rurales ont tout à envier aux zones urbaines. L’accès à électricité , à l’eau potable , à tout autre éléments de subsistance quotidienne, constituent un miracle au Cameroun.
Toutefois, si l’on reconnaît les efforts du gouvernement , à améliorer les conditions de vie de populations , force est de constater que beaucoup reste encore à faire.
Donald Armel OMOLOBINA