Société : Yaoundé ville cruelle

La cité Capitale camerounaise donne des sueurs froides suite au dernier meurtre enregistré dans la Ville.

Yaoundé ville cruelle

C’est au quartier biyem-assi lieu dit accacia que les populations ont été témoin d’une scène macabre . Il s’agit de l’assassinat d’une dame par l’épouse de son frère cadet . Une scène digne d’une boucherie humaine, l’on se demande bien si le canibalisme n’est pas entrain de se dresser un siège au berceau de nos ancêtres.

Des faits digne d’un film hollywoodien

Désirée Beyanga, présumée criminelle, est celle qui a invité sa belle sœur Marie France Mbeya à l’ hôtel le Mendzang dimanche dernier. C’est dans la chambre qu’elle lui ôtera la vie , avant de la dépecer pour en suite la ranger dans une valise.

L’on peut ainsi louer la vigilance du personnel de cet hôtel qui a pu démasquer l’actrice principale de ce crime odieux. Désirée Beyanga se trouve entre les mains de la gendarmerie, alors que les restes de sa belle sœur ont été déposés à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé.

Un acte injustifiable

Très peu qualifiable, cet acte se veut insoutenable.

Quatre millions de CFA, c’est le prix d’une vie selon Désirée Beyanga . Il faut le dire , elle tué sa belle sœur dit-elle suite à une promesse de cinq cent millions qui lui a été faite sur Facebook via la page richesse, contre dépôt d’un corps sans vie dans lieu qui lui avait été indiqué.

La cupidité a eu raison de la lucidité d’une dame aux allures diaboliques. Comment comprendre qu’au lieu de se sacrifier , pour payer ses dettes , l’on puisse avoir encore en idée d’aggraver son cas avec des assassinats . Se salir les mains n’est pas le seul apanage de cette jeune dame. L’alerte est ainsi donné car l’on ne sait plus à qui faire confiance.

Dans un pays où la vie est autant chère , l’insécurité et les mauvaises mœurs devraient pouvoir être souples envers les camerounais . C’est le lieu d’interpeller les pouvoirs publics et les structures hôtelières sur les mesures de sécurité à prendre afin d’éviter des scènes de nature à désacraliser la vie humaine.

Donald OMOLOBINA

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