Le constat est alarmant après trois semaines du début effectif des cours.
Pas un pas dans les rues de la cité capitale, siège des institutions républicaines, sans appréhender un uniforme scolaire en divagation. Décrépitude et dépravation des valeurs morales sont le leitmotiv de ces élèves qui sans vergogne, n’osent pas respecter les efforts consentis par leurs parents.
Droits de l’enfant un luxe pour le Cameroun.
Au pays du philosophe Hubert Mono Ndzana, la normalisation des écarts semblent prédominer sur les bonnes mœurs. L’époque où les enfants pleuraient et agaçaient les parents pour un nouveau sac de classe, une nouvelle chaussures, de nouveaux livres et tous ce qui rime avec le champ lexical de l’école semble être révolue.
Dès lors que l’enfant a des droits qui le dispensent de certaines corrections à la camerounaise , à l’instar du fouet, il peut agir comme bon lui semble. Ceci étant l’interprétation de ces dits droits de l’enfant devrait faire l’objet de consultation des différentes composantes anthropo- sociologiques avant leurs applications.
Responsabilités partagées
Il faut tout de même constater que l’errance de ces jeunes élèves qui ont délocalisé les salles des classes vers , des salles de jeux , des appartements meublés pour toutes sortes de salles besognes, est la conséquence d’une certaine démission des parents qui ont laissé l’éducation des enfants aux télés novelas. C’est fort de cela qu’on peut observer du mépris à l’endroit du corps enseignant, qui pour préserver leurs vies sauves , préférèrent se limiter au stricte minimum de leur mission d’enseignant.
Bien que ces derniers ne soient pas une main innocente dans ce qui arrive aux enfants, du fait des comportements déviants de ceux-ci vis à vis de leurs apprenants. Il n’est pas superflu de rappeler que des relations sexuelles entre élèves et enseignants restent anti-pedagogiques .
Pour ce qui est du gouvernement de la République, l’on pourrait solliciter l’augmentation du pouvoir d’achat en révalorisant les salaires, et lutter efficacement contre la vie chère, pour permettre aux parents qui travaillent nuit et jour pour arrondir les fins de mois , de rentrer tôt et être plus présent pour le suivi véritable de leurs progénitures.
Donald OMOLOBINA
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