Justice : De lourdes peines menacent les jeunes de Penja

Justice : De lourdes peines menacent les jeunes de Penja

Cela fait suite au procès en cours dont ils font l’objet, pour avoir insulté, le président Paul Biya et son gouvernement.

Dans une vidéo devenue virale sur la toile, l’on voit un jeune et ses collègues se livrer à un exercice difficile. Ils prennent sur eux la lourde responsabilité, d’insulter le chef de l’Etat et son gouvernement. Seulement, ils vont jusqu’à s’en prendre aux organes génitaux de la maman du chef de l’Etat.

Rapidement appréhendés par les services de renseignements, ils ont été mis à la disposition de la justice pour répondre de leurs actes. Ce ne semble pas être partagé par l’opinion. Mais, ce qu’il faut dire est que, l’honneur et l’intégrité du chef de l’Etat sont engagés par ces jeunes.

Désavoué par la société de plantation de haut Pendja (PHP)

Dans la vidéo, les jeunes décrient et décrivent clairement les conditions rudes de travail. Ce ne sont pas les responsables de PHP, qui répondront des actes de ceux-ci. Dans un communiqué de la société, les responsables de PHP désavouent purement et simplement le jeune, vedette de la vidéo. Ils vont d’ailleurs rassurer l’opinion, sur le bon traitement des salariés de PHP.

Par la suite, ils font savoir que le jeune homme sur la vidéo n’est pas salarié au compte de leur entreprise. Il serait employé d’une des entreprises de sous-traitances prestataires à PHP. L’on peut clairement lire dans le communiqué :  » Il ne saurait se prévaloir de ce titre. Ainsi les déclarations de l’intéressé, au regard de son activité salariale sont dénuées de tout fondement » .

 Une jurisprudence : cas école

Le cas des jeunes de Penja, n’est pas le premier du genre au Cameroun. Plusieurs cas peuvent être cités en exemple. Nous avons la situation éloquente de 1991. En effet, le 18 janvier 1991, le tribunal de première instance de Douala condamnait Pius Njawe et Monga, pour outrage au président de la république son excellence Paul Biya. Le jugement No 1565 du 18 janvier 1991, des affaires portées par Joseph Djeubou a été ainsi classées. Et les sieurs Njawe et Monga étaient ainsi condamnés conformément aux articles 152,153 et 154 du code pénal.

Au regard de ce qui précède, les trois mis en cause risquent une peine lourde en justice. Soit un emprisonnement de un à cinq ans et d’une amende de 20.000 à 20.000.000 de FCFA, ou l’une des deux peines seulement. Ce qui serait conforme à l’article 153 du code pénal, en son alinéa 1.

DONALD ARMEL OMOLOBINA

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