Selon l’OMS, le taux de suicide au Cameroun est passé de 4,9 % en 2012 à 12,2% en 2016.
C’est dans le » Rapport de suivi des 100 indicateurs clés de la santé au Cameroun en 2019″, que le ministère de la santé, fait cette révélation. C’est un phénomène, qui semble à la mode en Afrique. Au Cameroun en particulier, se donner la mort est un fait banal. Mourir relève désormais des solutions faciles, lorqu’on est confronté à des difficultés.
Selon le rapport du minsanté, les hommes détiennent la palme d’or, en matière de suicide. Les chiffres renseignent d’un taux de 17,1% pour 100.000 habitants chez les hommes, contre 7,4% pour 100.000 habitants chez les femmes.
Causes liées au suicide.
Si la mort est un mystère, celle part suicide trouve des explications. La pauvreté est la principale cause évoquée, dans ces cas. Généralement, la difficulté de pouvoir se prendre en charge, une famille avec, crée le sentiment d’inutilité. La perte de l’estime de soi, pourrait donc s’installer chez le sujet, le conduisant ainsi au suicide. Le sentiment de trahison ; la crise de la famille et de la société ; les pratiques magico-mystiques ; les problèmes sentimentaux et psychiques ; voilà en fait qui peuvent conduire au suicide.
Il faut tout de même rappeler qu’il est urgent pour l’Etat camerounais de se pencher cette question. Le ministère de la Santé indique d’ailleurs que, l’objectif de développement durable (ODD), a pour cible en 2020, la réduction de ces cas de mortalités prématurées.
Il faut quand même relever que, l’espérance de vie à la naissance est passée de 53 ans en 2009 à 58 ans en 2016. Mais malheureusement, l’espérance de vie au Cameroun reste inférieure en 2016, à celles des pays d’Afrique Centrale, soit 60,6 ans et de l’Afrique subsaharienne, soit 61,2ans.
Résoudre le problème.
L’urgence de réduire le taux de suicide au Cameroun, n’est plus à démontrer. Pour se faire, le gouvernement doit prendre des mesures, pour améliorer le niveau de vie des citoyens. L’école et les foyers, doivent donc recevoir, une éducation civique et morale de qualité. Toutefois, il faudrait penser à simplifier les procédures pour les victimes, tout en améliorant, les systèmes de sécurité.
DONALD ARMEL OMOLOBINA
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