Rencontré par l’équipe de Focus Média Afrique au village jeunesse de la région du Centre logé à l’hôtel de ville , le politologue d’inscrit en faux contre le qualificatif de Reporter sans frontières sur l’assassinat de Martinez Zogo.
» Ce n’est Reporter sans frontières qui nous donne le ton même si on se réjouit de l’implication. Parler d’un crime d’État c’est donné le flan aux gens qui pensent que l’État n’est pas géré, je refuse ça. Il peut avoir des complicités des failles au sommet de l’État mais ça ne veut pas dire que c’est un crime d’État. Parler d’un crime d’État ça veut dire que la machine étatique entière a ourdi les moyens pour et là c’est autre chose. Le Cameroun n’est pas un État voyou.Que les camerounais fassent attention quand qu’ils parlent de pays. Nous avons nos difficultés, on a nos problèmes à gérer mais on peut pas admettre qu’on dire d’un pays comme le Cameroun il y’a eu un crime d’État. Ce n’est pas la vanne d’État ici , il y’a par contre au sein de l’État des éléments qui ont eu a un moment ou a un autre des comportements hors normes, c’est la raison pour laquelle le chef de l’État s’est personnellement impliqué en mettant sur pied une commission d’enquête mixte( Police/ Gendarmerie) pour la manifestation de la vérité. Laissons l’enquête suivre son cours. »
Assassinat de Martinez Zogo : " Je refuse qu'on parle de crime d'État" dixit l'homme politique et journaliste Martial Bissog
