Dans une tribune, l’économiste et consultant de Vision 4 défend le patron du groupe l’anecdote et ses collaborateurs interpellés dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo. Pour Dieudonné Essomba, les lourdes accusations qui pèsent sur Amougou Belinga et Cie relèvent de la manipulation.
Cette nouvelle sortie, Dieudonné Essomba l’a intitulé « UN MARTEAU-PILON POUR TUER UN… MOUCHERON ! ». Martinez Zogo qu’il considère comme un « animateur d’une radio locale de Yaoundé […]qui avait une émission de ragots sur les personnalités » ne pouvait pas constituer une cible pour ceux qui sont présentés aujourd’hui comme ses bourreaux. Il soutient son argumentaire en évoquant le fait que n’importe qui pouvait détenir les informations autour de la gestion des lignes 65 et 94 que Martinez Zogo relayait abondamment. « Il n’existe rien de caché sur ces lignes, et c’est de la pure affabulation que d’en faire quelque chose de mystérieux. N’importe quel cadre dans les Directions qui en ont la charge peut vous dire ce que tel ou tel a obtenu et pourquoi. Martinez Zogo n’avait donc aucun secret qui n’était connu des autres influenceurs et surtout, des milliers de fonctionnaires. » dit-il.
Par la suite, Dieudonné Essomba présente tout l’arsenal déployé contre Martinez Zogo comme assez impressionnant juste pour en finir avec lui. Le consultant permanent du programme Club d’élites sur Vision 4 argue que tous les éléments qui semblent confondre Amougou Belinga, de l’enlèvement de Martinez Zogo à son assassinat, relèvent d’une machination. Selon Reporters Sans Frontières, la culpabilité de l’homme d’affaires repose sur un ensemble de preuves et les aveux écrits de Justin Danwe, Directeur des Operations à la DGRE. Il est présenté comme le commando en chef de l’équipe qui a organisé la filature et l’enlèvement de Martinez Zogo. Ce que Dieudonné Essomba rejette en bloc. « En ce qui me concerne, je ne crois même pas à une once de la culpabilité d’Amougou Belinga et les autres. C’est mon opinion et je l’assume. Le scénario est trop invraisemblable pour le bon sens commun et ne sauraient donner lieu à un procès crédible. Bien au contraire, cela ferait de nous la risée du monde entier. » Rajoute l’économiste.
En attendant les conclusions des enquêtes, Jean Pierre Amougou Belinga, le colonel retraité Raymond Thomas Etoundi Nsoe, par ailleurs beau-père de Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang , Maxime Eko Eko, première personnalité de la DGRE, Justin Danwe responsable des opérations de la DGRE et plusieurs autres suspects sont gardés à vue dans le cadre de cette enquête.
Kevin Fotso
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