Le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji a pris part, à la 8ème session, du comité de sécurité transfrontalière, entre le Nigeria et le Cameroun.
Ouvert le 24 Août 2021, la délégation camerounaise était effectivement conduite, par le ministre Atanga Nji. Il était pour la circonstance, accompagné du Secrétaire d’état à la défense, Galax Etoga et du ministre délégué auprès du ministre des relations extérieures. Pour cette 8ème session, les deux États ce sont appesantis sur le conflit contre Boko Haram et les guerres de sécession.
Accord de principes.
» Le territoire nigerian, ne sera jamais utilisé comme base arrière, par des mouvements terroristes pour déstabiliser un Etat souverain ». C’est ce message du président nigerian, Muhammadu Buhari, que portait le général retraité Babagana Monguno, qui traduit la volonté du Nigeria d’en découdre avec les ennemis d’Etats. Il rappeler que, le contexte sécuritaire qui prévaut sur la frontière de 2 000km que partagent le Cameroun et le Nigeria, n’est pas une séquence amoureuse. Le climat se veut d’ailleurs très délétère, avec des sécessionnistes qui n’ont aucune considération pour la vie humaine.
D’après le ministre Atanga Nji, un accent doit être mis sur la communication. Il a fait savoir que, les échanges des informations entre les structures spécialisées des deux pays, devraient être une priorité. C’est selon lui, un mécanisme permettant, de faciliter le travail des services de renseignements en matière de traque.
Il a par ailleurs, réitéré la disponibilité du président Paul Biya, sur le plan de l’accueil des réfugiés nigerians. Aussi, de sa volonté au sujet de la mise en œuvre de l’accord tripartite, visant à aider au retour volontaire de ceux qui veulent rejoindre leur pays.
Diplomatie renforcée.
Au delà de l’aspect sécuritaire, la présence du ministre des affaires étrangères nigerian, Geoffrey Onyeama et le ministre des relations extérieures camerounais, n’était pas vaine. Un entretien entre les deux personnalités, au cours d’une audience, a permis l’un à l’autre de réitérer les liens d’amitié et de fraternité entre les deux États. Il s’agit donc pour les deux pays, d’œuvrer pour la sauvegarde d’une diplomatie sans faille.
DONALD ARMEL OMOLOBINA
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