Éducation : Sexe à ciel ouvert sur les réseaux

C’est le constat fait de la dégradation fulgurante des valeurs de la jeune fille et de la femme à travers la banalisation du sexe .

Depuis quelques temps , la dénonciation afin se conscientiser notre jeunesse, au sujet de l’évolution du monde et surtout du rôle de la femme dans le processus du développement de notre pays , est un combat au dents durs . Grande est la désolation de l’opinion, de constater que malgré tout ce qui est fait dans le cadre de l’éducation de la jeune fille, il y’en a qui ont gardé l’oreille dur .

Sur les réseaux sociaux il existe une race de jeunes femmes qui se font appeler influenceuses, de part leurs pratiques peu orthodoxes. L’ on se souvient d’avoir effectué des sorties des campagnes et causeries éducatives organisées ça et là, par des associations féministes, pour faire savoir qu’il y’a mieux comme modèle de réussite au Cameroun avec des noms en illustration, mais certaines autorités ont vite fait de brandir un autre type d’influenceuses pendant la CAN organisée au Cameroun.

Il est plus qu’un étonnement de constater le mutisme de ces derniers face aux dérives observées sur la toile. Le cas échéant étant celui de cette jeune fille , « Cynthia Fianga«  de son pseudonyme sur les réseaux sociaux, qui a choisit désormais de publier sa nudité et ses ébats sexuels sur les réseaux . La chosification de son être par une femme entache à coup sûr, la dignité de toute la gente féminine. Son attitude n’est donc pas loin , de laisser une arrière pensée de prostitution moderne. Faut-il rappeler qu’elle le fait en âme et conscience, puisqu’on peut lire ses réactions sur son compte :  » je m’en fout de vos intrigues, au contraire ça m’amuse » .

Nous n’irons pas interroger son éducation, ni même la juger , simplement ,il faut relever que son attitude se veut malsaine, dans une société camerounaise infestée , de sortes de maux . Un regard de dépit et d’anxiété pourrait être tourné vers le ministre de la promotion de la femme et de la famille en premier chef , qui ne démontre aucun signe d’indignation et de recadrage . Comment comprendre que la famille et la femme sont des entités qui produisent les citoyens qui sont des sujets de la société, et que le ministère de tutelle soit plus éloigné des faits d’éducation de la jeune fille ?

Au ministère des affaires sociales, juste l’idée de leur informer de ce qu’il savent déjà , à savoir qu’il y’a un fait de société grave qui n’est autre que la dépravation des valeurs morales et sociales qui l’interpelle farouchement.

Assurément si rien n’est fait pour arrêter cette avalanche de démoralisation de notre jeunesse, l’avenir est compromis et les responsabilités seront un cas de conscience pour chacun d’entre ceux qui on la charge de l’encadrement de la jeunesse . Les réseaux ne sont-ils pas régulés au Cameroun ? Nous connaissons pourtant la réponse, qui suscite une autre interrogation, à savoir : que font les organes en charge de la régularisation de ces moyens modernes de communication qui donnent lieu à un espace de libertinage ?

Il faut ainsi noter , qu’il est temps que chacun fasse véritablement son travail, car la nation est une chaîne qui devrait pouvoir compter sur ses maillons , les meubles peuvent encore être sauver. Que la jeunesse elle même prenne effectivement conscience de ce qu’elle représente comme force pour l’avenir .

Donald OMOLOBINA

Leave a comment

Send a Comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.