Les grandes villes du Cameroun , vibrent aux rythmes et sons des immondices.
Les employés de la société en charge de l’ hygiène et la salubrité ( Hysacam) , sont en grève . En date du 25 octobre 2021 , dès l’aube l’on pouvait observer des camions stationnés en guise de barrière à la sortie de l’entreprise au quartier Nkolfoulou à Yaoundé.
Le fait que la situation de grève de Yaoundé n’a pas eu des répercussions directes dans la capitale économique, Douala. Ainsi, dans la ville éponyme de Yaoundé il est presque qu’ impossible de faire 50 mètres de route sans se heurter à un tas d’ordures.
Les populations des quartiers Ekounou , Atangana Mballa , Tsinga , Biyem-assi , Ekoumdoum , pour ne citer que ceux-là , payent les frais de cette grève. Cette entreprise qui semblait prospère , sombre désormais dans le chaos.
Revendications
Le bal des revendications,donne lieu à un imbroglio. D’une part , les employés revendiquent trois mois d’arriérés de salaires. D’autre part, l’entreprise elle même réclamerait 12 milliards de francs CFA, aux collectivités territoriales. Ce montant représente la quote-part des contrats de collecte et traitement de déchets. Cet état de choses , n’est pas de nature à faire rayonner l’image du Cameroun.
L’urgence.
Il faut de même reconnaître l’urgence de résoudre cette situation. L’insalubrité au moment où le Cameroun, se prépare à accueillir des étrangers , il est question de mettre les petits Plats dans les grands. À la veille de CAN total énergie 2021 , qu’abritera le pays de Samuel Eto’o , l’image de marque du Cameroun doit faire sa plus belle toilette.
Aussi, il y va de la santé des populations riveraines . Respirez et vivre au milieu d’un tas d’ordures , c’est acheter sans argent des maladies . Il est donc ici question ,du maintien des populations en bonne santé, car faut-il le rappeler , une sociéte avec des hommes malades est une société malade ,donc une entrave au développement.
Donald Armel OMOLOBINA
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