Cameroun : Les taxis favorisent la propagation du Covid-19.

Cameroun : Les taxis favorisent la propagation du Covid-19.

Le corona virus, ne cesse de se propager, par des voies courantes. Les transports en commun comme le taxi sont d’ailleurs, l’une d’elles, et surtout de facilité et rapidité notoire.

Malgré la grande communication faite autour de la pandémie, l’on observe une montée en puissance des chiffres de contamination. Le ministre des transports, Ernest Ngalle Bibehe, a pourtant pris des dispositions, édictant ainsi des normes à respecter. Le 10 mars 2021, celui-ci avait produit un communiqué, interdisant des attitudes de nature à favoriser la contagion. L’on se souvient entre autres, des restrictions de nombres de personnes à 50 dans les stationnements et agences de transports. Les surcharges avaient été proscrits dans le taxi et autres transports urbains. Le ministre avait alors, instruit le port systématique du masque dans les taxis.

L’incivisme est criard dans nos villes.

Fort d’un constat général, les taxis sont les lieux par excellence de L’incivisme. Le port du cache-nez par les transporteurs, relèvent du miracle. Interrogeant leur négligence, un conducteur de taxi répond : « la corona n’existe pas en Afrique « . Pour renchérir sa position, son collègue laisse entendre que :  » cette maladie ne tue pas le pauvre, c’est la maladie des riches « . De quoi comprendre l’inconscience de cette catégorie de citoyens. Par ailleurs, les clients ne sont pas exempts de tout reproche. Le seul passager sur 4, si non sur 5 en cas de surcharge, arborant un masque, est sujet de railleries et moqueries. C’est alors que la norme est écartée et l’écart devient la norme.

Il est nécessaire qu’après la phase de sensibilisation, l’on passe à la répression dans le taxi.

Suite aux dérives observées, les pouvoirs publics doivent sévir. Il faut bien savoir que le non-respect des mesures dans le taxi, en matière de santé est un délit. L’observance des mesures barrières, n’est pas un droit, mais un devoir. Si à ce jour, celles prescrites pour stopper la pandémie ne sont que des mots, elles doivent prendre corps. Les forces de maintien de l’ordre, doivent d’avantage être rigoureux. Rappelons que, la loi stipule qu’un conducteur pris en surcharge, verra son permis lui être retiré et lui-même suspendu. De plus, une amande lui est imputable. Quant au passager pris en état de surcharge, celui-ci est simplement débarquer du véhicule. Et, une amande est imputable en cas de non port de masque. Pour l’intérêt commun, la machine répressive ne devrait pas se faire attendre, face à L’incivisme notoire des conducteurs et usagers des taxis.

DONALD ARMEL OMOLOBINA

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