L’article 91 du projet de révision de la Constitution qui sera soumis au référendum le 1er novembre prochain, consacre le président de la République comme « Chef suprême des Forces armées de la République » et « responsable de la défense nationale », soulignant qu’il « décide de l’envoi des unités de l’Armée nationale populaire à l’étranger ».
Cependant, bien que le projet propose d’autoriser l’envoi de soldats à l’étranger, il pose aussi des conditions et détermine le cadre de participation des forces militaires algériennes en dehors des frontières. Même si l’article 91 confère expressément au chef de l’Etat le pouvoir d’envoyer des unités de l’armée à l’étranger, il subordonne cette décision à l’« approbation à la majorité des deux tiers du parlement ».
La décision d’engager des unités de l’Armée dans des opérations à l’extérieur du pays doit s’appuyer, selon le projet d’amendement de la Constitution, sur la volonté populaire, incarnée par le Parlement.
Selon la nouvelle Constitution, « l’Algérie peut, dans le cadre des Nations Unies, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, et dans le respect de leurs principes et objectifs, participer au maintien de la paix ».


 
								







