Deux cent employés, subissent le chômage forcé depuis trois mois, du fait de l’arrêt des activités de atlantic cocoa corporation (ACC). La société de transformation locale de cacao, localisée à kribi dans le sud, surf sur les vagues de l’inertie.
Depuis février 2021, les machines de atlantic cocoa corporation sont à l’arrêt. La raison principalement évoquée, est celle du manque de matière première. Suite à cette situation inquiétante, une importante délégation, de la société de développement de cacao (SODECAO), a effectué une descente dans la zone industrielle de kribi. La mission du 8 mai 2021 sur le site de atlantic cocoa corporation, était de s’enquérir de l’état des lieux. Le constat est clair, face à un climat délétère.
Les péripéties prophétiques du Chaos.
Atlantic cocoa corporation, avait été annoncée pour être opérationnel en 2018. Seulement, l’entreprise ivoirienne à fait face aux réalités camerounaises de reports. Elle ne verra le jour qu’un an après la date initialement prévue.
Le lancement de atlantic cocoa corporation, a fait face aux défis peu orthodoxes. L’on évoquait l’insuffisance de la fourniture en énergie et en eau. Aussi, les capacités de stockage et destockage, étaient insuffisantes au port. Plus déshonorant encore, la mauvaise qualité des réseaux de communication. Voilà en fait qui annonçait, un avenir incertain pour atlantic cocoa corporation.
Les premières exportations, donnaient une lueur d’espoir
Le transformateur Ivoirien de cacao, ACC, avait pourtant lancé ses exportations. La date mémorable du 12 décembre 2020 marquait le début d’une aventure fructueuse.
Le port autonome de kribi (PAK), partenaire direct de l’entreprise de transformation de cacao dressait un tableau satisfaisant. Le directeur du PAK, évoquait le chiffre de 40 milliards de FCFA d’investissement pour ces premières exportations. Et, une capacité de 48.000 tonnes de cacao transformées, extensibles à 64.000. De quoi être abasourdi, face à l’ambiance qui prévaut en ce moment.
Il y’a urgence de trouver des solutions
Inquiet de la situation peu reluisante, les responsables de atlantic cocoa corporation, réduisent les champs de pertes. La séance de travail du 8 mai 2021, va restreindre l’action des journalistes sur les lieux. Il leur sera interdit de prendre un certain type d’images, et même n’auront pas accès à la salle des machines. L’objectif étant d’éviter l’espionnage industriel, aux fins d’une concurrence déloyale.
Jean Claude Eko’o Akouafane, directeur général de SODECAO, conduisait lui-même la délégation venue s’enquérir de la situation. Il aura donc exprimé sa désolation, aux responsables de atlantic cocoa corporation. Tout en exprimant, ses regrets aux employés pour ce chômage désobligeant.
La situation est d’autant plus critique, qu’elle interpelle les acteurs de la filière cacao au Cameroun. Il faut rappeler que les enjeux sont d’ordres socio-économique et diplomatique. Le directeur général de la SODECAO et les responsables de atlantic cocoa corporation se sont accordés, sur le principe d’un retour à la normale. » Nous mettrons tous les moyens nécessaires, pour résoudre cette situation », a laissé entendre le directeur général de la SODECAO. Il ne reste plus qu’à espérer, plus de célérité dans la résolution du problème et permettre aux employés de atlantic cocoa corporation de reprendre du service.
DONALD ARMEL OMOLOBINA
Leave a comment