Le cinéaste Jean Pierre Bekolo s’étonne du traitement réservé par les journalistes au discours de fin d’année du chef de l’État. Selon l’initiateur des Écrans noirs, « Le style journalistique au Cameroun après le discours du chef de l’Etat est très proche de l’homélie du prêtre qui commente l’évangile. »
Nous vous proposons en intégralité la sortie de Jean Pierre Bekolo à ce propos.

» LE JOURNALISME SACERDOTAL.
Le style journalistique au Cameroun après le discours du chef de l’Etat est très proche de l’homélie du prêtre qui commente l’évangile le dimanche à la messe. Je ne sais pas s‘ils apprennent ça à l’ESSTIC la célèbre école de journalisme de Yaoundé créé par Hervé Bourges. Qu’est-ce ce qu’un discours de fin d’année d’un chef de l’Etat? Discours-programme ou discours-Bilan? Bilan de 40 ans ou Programme de 2025? Le constat reste que s’il y tant à faire après tant d’années une remise en question de la méthode s’impose. Aux camerounais de juger.
Si leur vie est belle et agréable en ce début d’année ou si malgré la hausse des prix, taxes et tout ce qu’ils n’ont pas (eau, routes, électricité…), il faudrait que le business continue as usual, ou alors ils aimeraient que quelque chose change. La seule vérité qu’ont oublié nos journalistes sacerdotaux est que le début de l’année est le seul moment où le passé le présent et le futur se rencontrent. Bonne Année 2023! «
Jean Pierre Bekolo.
Leave a comment