La très controversée auteure de La petite fille du Réverbère donnait une conférence littéraire le 06 Août 2021 à la biblio-librairie de la Cène littéraire.
La littérature est africaine
« La littérature en Afrique Subsaharienne francophone : Histoire et perspectives ». Ce thème Calixte BEYALA a voulu l’aborder dans un contexte où la littérature africaine en général semble patauger, non faute de repères et encore moins de sources à laquelle s’abreuver. La conférence littéraire tenue par l’écrivaine franco-camerounaise le 06 Août 2021 a fait salle comble. Musique et voyage dans le temps, pour restaurer une vérité qui tend à être obscurcie: Les premiers textes littéraires sont africains ; et même si le « vainqueur » le « dominant » a voulu botter les faits en touche, d’autres grands noms Africains ont contribué à donner vie et à faire vivre de très belles années à la littérature en général dans le monde comme celle francophone en Afrique subsaharienne. « En nous promenant dans les artères de l’histoire, là où se trouve le généralement caché, on découvre que les premières littératures écrites du monde sont africaines. C’était dans les temps anciens …Dans les temps lointains où les pharaons étaient des noirs. Et parmi les œuvres les plus connues de cette littérature de nos ancêtres, on peut citer les textes des pyramides, le livre de la vache et du ciel, et surtout le livre des morts …quelle beauté littéraire, quelle poésie ».
La littérature doit s’intégrer sans se dénaturer à la modernité
Le grand prix littéraire d’Afrique Noire pour son roman Maman a un amant, Grand prix du roman de l’académie pour Les honneurs perdus a voulu remettre au goût du jour, des faits et des vérités historiques aux fins d’inviter à la définition de perspectives nouvelles à même de réintéresser le public à la littérature. Réintéresser à la littérature, en suscitant la mise en place de cadres favorables.
Réconcilier les lecteurs et les auteurs avec ce grand art, un peu mis à mal par l’avènement des réseaux sociaux en leur donnant un matériau auquel ils pourraient s’identifier. Le refus du cloisonnement est une piste que l’auteure suggère. Un cloisonnement qui assignerait les écrivains africains à ne s’intéresser qu’à un type quelconque de sujet.
La littérature se veut un art libre et les écrivains africains se doivent de continuer de se l’approprier, accompagnés et appuyés en cela par des politiques publiques porteuses et conscientes de l’arme puissante de développement et de libération qu’elle représente.
Rolande AGONG
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