Le festival de BASSEK BA KOBHIO se déroulera du 17 au 27 novembre 2021 sous fond de célébration de son 25e anniversaire.
Les écrans noirs. Le nom à lui seul impose le respect, fascine et émerveille. BASSEK BA KOBHIO a réussi par ce grand rendez-vous du 7e art à donner à voir et à découvrir des talents et une richesse cinématographique sans précédent, davantage au Cameroun. Seulement, au fil des années, la plate-forme est apparue un peu plus à chaque fois à bout de souffle. Des critiques présentant des éditions comme impréparée, tirée par les cheveux ou malades à son organisation ont régulièrement fusé de partout. Toute chose qui n’est pas pour donner de voir encore cette fierté continentale drainer des milliers de foule.
Du 17 au 27 novembre 2021, cette fête du cinéma africain connaîtra sa 25e édition et soufflera par la même occasion sur sa 25e bougie. 25 années que les écrans noirs sont engagés sur le terrain de la valorisation du cinéma africain. Parce que l’événement a perdu au fil des éditions sa capacité à mobiliser un nombre impressionnant de curieux et d’acteurs du domaine, BASSEK BA KOBHIO et son équipe vont devoir relever le défi de la revitalisation du concept et du ravivement de la flamme, de la lumière des projecteurs. « J’ose espérer que vous n’hésiterez pas à être de la fête en novembre avec nous avec plus d’enthousiasme. Nous sommes dans un environnement où il y a des pesanteurs mais nous ne devons pas nous décourager, nous devons avancer, nous avons le devoir d’avancer» disait Grégoire Owona président du conseil d’administration de l’association écrans noirs, le 20 août 2021, à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel de l’édition 2021.
Du 17 au 27 novembre 2021, le célèbre réalisateur BASSEK BA KOBHIO tentera encore une fois de garder bien à l’esprit des « oiseaux de mauvaise augure» et des plus pessimistes, le rôle que ce concept salvateur a joué et entend bien continuer de jouer dans l’univers très concurrentiel du 7e art Camerounais, africain et mondial, afin que de façon plus sensationnelle et impressionnante encore, «le cinéma soit».
Rolande AGONG
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