Quand la FECAFOOT fait oublier Paul Biya.

Depuis quelques mois, l’opinion publique au Cameroun n’a d’yeux que pour les sujets concernant la FECAFOOT. À tel point que le président de la République, auparavant centre d’intérêt des débats semble avoir disparu des radars.

FECAFOOT

Si il y’a bien quelqu’un dont on parle moins depuis l’arrivée de Samuel Eto’o à la FECAFOOT, c’est Paul Biya. L’homme qui a fait de la discrétion un atout majeur de son mode de gouvernance doit se plaire à l’idée de savoir que « son nom respire un peu dans la bouche des camerounais »; pour reprendre une expression populaire. Pourtant ces dernières années, ses choix, ses quelques rares prises de parole, ses déplacements ou encore les rumeurs au sujet de son état de santé ont constitué la tasse de thé des camerounais. Désormais c’est La FECAFOOT, Samuel Eto’o, One All Sports, le Coq Sportif et Yannick Noah qui font la pluie et le beau temps.

De manière générale, la politique semble être désormais relayée au second plan dans l’ordre de priorité des Camerounais. Pour l’écrivain Arol Ketch « Nous sommes arrivés à la fin d’un cycle; les camerounais sont fatigués des débats politiques qui, au fond, ne changent rien à leur quotidien « . Un désintérêt qui permet aux responsables politiques, au premier rang desquels Paul Biya de ne plus être la cible des critiques liées à leur gestion.  » On a l’impression que hier tout le monde regardait en direction d’Etoudi et aujourd’hui tout le monde regarde Tsinga. Non seulement l’arrivée de Samuel Eto’o à la FECAFOOT a braqué les projecteurs sur cette institution mais en plus les particularités de sa gestion donne à parler et à écrire au quotidien. Tous les journalistes sont devenus journalistes de sports, toutes les pages parlent du Football au point où on se demande si c’est ça qui va développer ce pays « … s’étonne le journaliste Luc d’Engamba.

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